Jour 10 : notre dernier jour (Jérusalem)

Nous avons passé notre dernière nuit dans le joli hôtel "Ritz" de Jérusalem-Est (http://www.jerusalemritz.com/). Pour cette dernière matinée, le temps est maussade, gris avec de la pluie. Le groupe est parti en ordre dispersé visiter la vieille ville entourée de remparts, qui concentre la plupart des sites touristiques de Jérusalem : ruelles pavées, maisons anciennes, mur des lamentations, esplanade des mosquées, via Dolorosa qui aboutit à l'église du Saint-Sépulcre etc. C'est à 10 mn à pied de l'hôtel. Un petit groupe dont je fais partie avec Frédéric et Daniel se lance sur les trottoirs poisseux et glissants.

Jour 9 : Ramallah, Kalandia, Jérusalem

Un jour de plus et deux camps de plus.... Mais toujours pas de Justice !!!

Pourtant de la paix dans le ballon. Dans un foot de rue, Jean Luc s'est improvisé Zizou.

Comment vous dire ? C'est comme du Zizou mais en fait c'est pas pareil !!!

Jour 8 : Ramallah

Nous sommes partis de Deishé vers 9h avec notre fidèle chauffeur de bus, Hassan. Hassan était en retard à cause de l'attente à un check-point : il est pourtant parti à 6h30 de Jérusalem qui est à une quinzaine de km de Deishé. Les militaires israéliens sont coutumiers du fait : ils font attendre les Palestiniens des heures au check-point, sans aucune justification (scolaires, étudiants, travailleurs...).

Jour 6 : témoignage de Nadia (au centre Al-Feineq)

A COMPLETER

Jour 7 : camps de Deisheh, Hebron

De la Misère ... à la Victoire : l'ESPOIR !

Deisheh en 1948 après la Naqbah

Chassés des villages autour de Bethléem, les Palestiniens se retrouvent sous les tentes tels des nomades. Cette précarité durera une dizaine d'années.

Jour 6 : camps d'Aida et de Beit Jibrin (A'za)

Pas de Justice ! Pas de Paix !

A l'évidence, cette journée ressemble aux précedentes dans son rythme, pas dans son émotion.
Visite de camps: deux. Témoignage d'une femme-mère qui perd son mari et ses fils dans les camps de l'injustice.
En longeant le mur de la honte, celui qui figure l'apartheid dans lequel ce territoire sombre davantage chaque jour, nous avons fait une belle rencontre, celle de Cyrano en mode palestinien. Abdelfetah pour les intimes car son nom à ralonge représente son attachement à sa naissance dans son berceau, le camp de réfugié. Depuis son théatre, il nous livre une scène de courage... Amer leçon pour notre troupe... Vous lire ses déclamations sont à l'heure ou nous vous renseignons, une affaire délicate mais sachez qu'à la fin de l'envoie, Abdelfetah, notre Cyrano Palestinien, touche !!!

Jour 5 : témoignage de Safah

Safah est la nièce de Naji, elle nous a parlé de ce qui est arrivé a sa famille le soir au centre d'hébergement d'Al-Feineq (le phénix, celui qui renaît de ses cendres). Le texte qui suit est un ensemble de notes prises pendant sa "présentation" qui a dure environ une heure. Safah a 23 ans. Elle habite dans le camp de Deisheh.

Jour 5 : Betlhéem

25 décembre. Jour de Noël à Bethléem, ville sacrée. Sur cette terre le peuple palestinien a perdu sa liberté.

Jour 4 : de Nazareth a Betlhéem

Après une nuit reposante dans le bel hôtel Saint-Gabriel (un ancien monastère) sur les hauteurs de Nazareth, nous dévalons les pentes escarpées de la ville (merci à Samir, notre fidèle chauffeur, pour la maîtrise du véhicule) et prenons la route pour Betléem.

Jour 3 : Jénine-Nazareth

- Peu de temps après avoir quitté la ville de Jénine, nous avons dû franchir le check point pour aller à Nazareth.
Après quelques minutes d'attente, les soldats israéliens nous ont ordonné de nous mettre sur le côté pour effectuer un contrôle des passeports et une fouille complète des bagages. Les souvenirs (DVD et docments décrivant la situation des palestiens dans les camps)donnés la veille se trouvaient dans nos bagages. Ainsi que les photos du check point que nous avons prises malgré l'interdiction faite par le soldat. Par conséquent, une inquiétude régnait dans le groupe. Finalement le contrôle qui a duré 1h30 s'est limité à passer les bagages et nous même à travers des détecteurs. Ouf! nos DVD ont échappé au contrôle.

Jour 2 : camps de Balata et de Jenine

6h30, le soleil se lève sur Jérusalem. Vers 9h30, le car part pour le camp de Balata près de Naplouse. Pour une fois, tout c'est bien passé, nous n'avons pas été contrôlés aux "check point" par l'armée Israëlienne. Nous sommes cordialement reçus par les représentants du camp de réfugiés.
La population du camp de Balata est composée des habitants de 32 villages Palestiniens qui ont été chassés de chez eux par l'armée Israëlienne en 1952. Il est incroyable de constater que le peuple Palestinien est de fait considéré comme étranger sur sa propre terre.

Jour 1 : découverte de Jérusalem-Est

Après une matinée de récupération (ou pas) et un réglage de pendule (une heure de plus qu'en France), nous nous sommes rendus au Mont des Oliviers offrant une vue imprenable sur la vieille ville. Nous nous déplacerons durant notre séjour à bord d'un car conduit par Rassan, notre chauffeur et guide palestinien.

Jour J : départ pour Tel-Aviv

Malgré de fortes chutes de neige, nous partons enfin vers l'aventure avec une heure de retard!. Tout le monde arrive à bon port exceptée la valise de Raphaël. Contrôle à Tel-Aviv, the winners are Muhammed, Alia, Amal, Mounir et Benamar, avec un temps de 2h30min... plutôt une bonne moyenne. Enfin, la nuit s'annonce à Jérusalem-Est au Ritz ou à l'Ambassador ? Ce sera finalement à l'Ambassador pour un coucher à 5 heures au son du muezzin.

Mounir, Frédéric, Benjamin