Après une nuit reposante dans le bel hôtel Saint-Gabriel (un ancien monastère) sur les hauteurs de Nazareth, nous dévalons les pentes escarpées de la ville (merci à Samir, notre fidèle chauffeur, pour la maîtrise du véhicule) et prenons la route pour Betléem.
Quelque 140 km de route, le trajet est long ce matin... Nous arrivons à Betléem, en pleine effervescence pour la préparation des festivités de Noël, où de nombreuses personnalités sont attendues ; nous remarquons la police palestinienne, casquée, armée, habillée en noir : aujourd'hui, sécurité maximum.
Nous arrivons au camp de Deisheh où nous allons dormir quelques jours, nous sommes accueillis par nos hôtes palestiniens qui nous conduisent à la guest house (très agréable) du comité du camp. Nous y retrouvons quelques Français, volontaires du CCIPPP, dont la mission cette fois-ci est d'aller soutenir les familles de Jérusalem Est expulsées de leurs maisons et réfugiées dans des tentes, avec lesquelles ils vont aller dormir ; ils doivent également participer à la marche pour Gaza depuis Jérusalem, mais les associations pacifistes palestiniennes et israeliennes qui coordonnent n'en connaissent pas encore exactement la date.
Après le repas, notre équipe informatique intégrée (Pierre et Raphaël), notre trésorière (Sabine) et un observateur indépendant (Julien) partent avec Ahmed acheter les ordinateurs que nous devons encore donner dans les camps que nous allons visiter : quatre portables et trois ordinateurs fixes.
Nous arrivons au camp de Deisheh où nous allons dormir quelques jours, nous sommes accueillis par nos hôtes palestiniens qui nous conduisent à la guest house (très agréable) du comité du camp. Nous y retrouvons quelques Français, volontaires du CCIPPP, dont la mission cette fois-ci est d'aller soutenir les familles de Jérusalem Est expulsées de leurs maisons et réfugiées dans des tentes, avec lesquelles ils vont aller dormir ; ils doivent également participer à la marche pour Gaza depuis Jérusalem, mais les associations pacifistes palestiniennes et israeliennes qui coordonnent n'en connaissent pas encore exactement la date.
Après le repas, notre équipe informatique intégrée (Pierre et Raphaël), notre trésorière (Sabine) et un observateur indépendant (Julien) partent avec Ahmed acheter les ordinateurs que nous devons encore donner dans les camps que nous allons visiter : quatre portables et trois ordinateurs fixes.
Après avoir circulé dans la ville et fait quelques achats, nous nous arrêtons dans un restaurant/cave délicieux, et bondé, quel plaisir de se poser un peu et de manger (très bien) après une telle journée ! Vers 21h30, Sarah, Fatima et Laurence du CCIPPP nous font signe et proposent à quelques uns d'entre nous, ceux qui veulent, de tenter d'accéder à l'église de la Nativité pour la messe de minuit. Elles sont en contact avec deux membres de la garde rapprochée de Mahmoud Abbas (qui loge dans le même centre que nous... pas Mahmoud, sa garde !). L'un d'eux, qu'elles ont joint par téléphone, nous propose un rendez-vous pour nous faire rentrer plus facilement dans l'église. Nous nous précipitons, il y a un monde fou qui fait la queue devant les différents accès. Nous réussissons à pénétrer dans l'enceinte, à passer les portillons de sécurité et là... mauvaise surprise, il faut une invitation... Les personnes qui entrent dans l'église sont munies de tickets que nous n'avons pas, il n'y a rien à faire. Nous pouvons malgré tout rentrer dans la "grotte" en contrebas de l'église (là où serait né le Christ), ambiance orthodoxe avec icônes, bougies, prières et même un pope qui s'agenouille très bas pour déposer des croix à l'endroit précis où Jesus serait né. Plus haut, nous pouvons entrevoir à travers des grilles l'intérieur de l'église de la Nativité, où les gens s'installent pour la messe, et le début du prêche (en anglais).
De retour sur la place, l'atmosphère est toujours à la fête, lumières, musique et foule.
Nous quittons toute cette animation pour retourner vers la réalité, et le camp de Deishé. Plus tard, il nous sera fait observer avec justesse par Naji (du comité du camp de Deishé) que de nombreux touristes, pélerins et chrétiens arrivent à Betleem en masse le jour de noël par des canaux séparés, routes sécurisées et sans check-points, et repartent ensuite sans jamais être confrontés à la dure réalité de ses habitants, des Palestiniens et des camps éloignés des lieux illuminés pour la fête.
Armelle
Nous quittons toute cette animation pour retourner vers la réalité, et le camp de Deishé. Plus tard, il nous sera fait observer avec justesse par Naji (du comité du camp de Deishé) que de nombreux touristes, pélerins et chrétiens arrivent à Betleem en masse le jour de noël par des canaux séparés, routes sécurisées et sans check-points, et repartent ensuite sans jamais être confrontés à la dure réalité de ses habitants, des Palestiniens et des camps éloignés des lieux illuminés pour la fête.
Armelle
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